Description
José ARRUE (1885-1977)
Marché aux cochons no 4
Lithographie en couleurs contre signée en bas à gauche dans la planche.
Œuvre soumise à droits du (ou des) dépositaire(s) du fonds d’œuvres de l’artiste- Toutes reproductions interdites.
Très bon état de conservation.
48 x 62 en pleine marge.
Largeur encadré : 67 cm
Hauteur encadré : 53 cm
Largeur du sujet : 42 cm
Hauteur du sujet 27,5 cm
Épaisseur du cadre : 2,5 cm
Poids du tableau encadré : 2,6 kg
Cadre bois de style moderne dont le chant comporte une rainure. (Voir photo)
Marque: NIELSEN MOSS 85185 noir
Verre : Musée anti-reflet UV70
Encadrement réalisé en novembre 2019.
Ce verre donne l’effet d’une pellicule sur le verre visible sur les cotés.
Les reflets de la lumière sont stoppés sans pour autant agir sur la brillance de l’image.
Il offre une neutralité des couleurs et une extrême transparence du verre pour les couleurs claires et les contrastes.
Provenance : Vente aux enchères du 27 octobre 2019 – Lot no 331
Côte Basque Enchères commissaires priseurs 8, rue Dominique Larry 64500 SAINT-JEAN DE LUZ
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Colis remis au destinataire contre signature.
José Arrué était un remarquable peintre de types basques, caractérisé par une grande intuition.
Formé à Bilbao, Arrúe a ensuite prolongé ses études à Barcelone, Paris et Milan. En 1908, il revient dans sa terre natale et commence à combiner sa pratique artistique avec l’enseignement, en enseignant le dessin de figures à l’École des arts et métiers de Bilbao. La même année, il collabore à la fondation de la revue “El Coiteao”. Un an plus tard, son amour pour la tauromachie l’amène à porter le costume de torero, et il participe même à huit corridas. Sa présentation en tant que torero a lieu à Bilbao le 17 octobre, et selon les critiques de l’époque, il s’est bien défendu. À cette époque, il commence à se faire connaître et organise des expositions de ses œuvres à Bilbao en 1911, 1915, 1920 et 1925. L’année suivante, en 1926, Arrúe s’installe à Paris, où il continue à peindre jusqu’à ce qu’il apparaisse finalement à Buenos Aires en compagnie de son frère Ramiro, également peintre. Cette exposition, inaugurée le 10 juillet 1928, a lieu à la Sociedad de Amigos del Arte de la capitale argentine, et son succès est tel qu’elle devient itinérante, poursuivant sa présentation à Cordoba, dans le hall du journal “La Razón”, avec lequel Arrúe collaborera artistiquement pendant plusieurs années. Par la suite, l’exposition est également présentée à la galerie Moretti, Catelli et Mazzuchelli de Montevideo, et termine son voyage au Salón Wicomb de Rosario, toujours en Argentine. Au cours de ce voyage, Arrúe participe à l’Exposition d’artistes basques organisée au Gran Casino de Saint-Sébastien à l’occasion de la Grande Semaine basque, et reçoit également un prix pour son affiche au IIe Concours international du travail. Toujours durant ces années, entre 1926 et 1931, Arrúe a collaboré à des journaux madrilènes tels que “El Sol”, “Crisol” et “El Liberal”, en travaillant dans la section des bandes dessinées. Il travaille également dans la publicité pour des caisses d’épargne, réalise des affiches pour la Semana Grande de Bilbao, illustre des cartes avec des caractères et des paysages basques et aussi des livres comme “Guipúzcoa. Lecturas”, de Bonifacio Arrabal (1930), “Ansonekoa” de José E. de Arriaga (1931), “Viaje a Navarra durante la insurrección vasca (1835)” (1933) et “Los esclavos felices”, également d’Arriaga (1935). Il a également été un participant actif de la scène culturelle basque. À partir de 1912, année de la première exposition de l’Association des artistes basques, Arrúe participe à de nombreux événements et expositions organisés par l’association, allant jusqu’à exposer individuellement dans sa salle en 1931. Il a également contribué à sa fondation et a occupé les postes de comptable, de bibliothécaire et de trésorier. En 1933, ses œuvres font partie de la dernière exposition de l’association, organisée aux galeries Emporium de Barcelone. Dans les années 30, il participe à la IIIe Exposition des artistes basques, mais trois ans plus tard, en 1937, il est emprisonné. Libéré, il s’installe en 1940 à Areta (Llodio) et mène désormais une vie retirée. Cependant, il continue à exposer ses œuvres au cours des années suivantes, participant à des expositions collectives d’artistes basques, et en 1973, une exposition rétrospective de son œuvre est organisée dans la Sala de Cultura de la Caja de Ahorros Provincial de Álava. Il est actuellement représenté au Musée des Beaux-Arts de Bilbao, entre autres collections publiques et privées.