Iñigo Arregi (Mondragon, 1954) est considéré comme l’un des héritiers des avant-gardes sculpturales basques du XXe siècle, d’après une carrière artistique étroitement liée à l’environnement industriel de Mondragon, sa ville natale. Après le tournant du siècle, son travail s’est concentré sur ses sculptures entrelacées caractéristiques en acier corten, certaines à grande échelle, mais aussi sous forme de petites pièces expérimentales et de reliefs en carton et bois. Son travail est régulièrement exposé dans des galeries, des musées et des foires d’art européennes, et fait partie de collections publiques et privées.
Il expose ses œuvres à travers le monde depuis bientôt cinquante ans. (Depuis 1974)
Il rencontre Jorge Oteiza quand il était adolescent et cette rencontre éveilla en lui un amour sans faille pour l’art.
Oteiza et Chinchilla, tous les deux architectes du vide, influencèrent grandement les problématiques esthétiques de l’artiste.
Iñigo se consacra à la peinture pendant de longues années, si l’on observe ses œuvres picturales, chacune porte en elle l’idée du volume, la tentative claire de la profondeur, la quête de la 3D ainsi qu’un langage sculptural évident. Le chemin qui va du peintre jusqu’au sculpteur était donc tout naturellement tracé car la sculpture était déjà présente dans son œuvre.
Sa démarche toute entière est le résultat d’une expertise technique et d’une connaissance de la matière. Il dessine et conçoit tout d’abord ses œuvres à partir de bois et les remodèle ensuite par ordinateur à l’aide d’un scanner 3D afin de connaître les dimensions exactes de la sculpture. Il étudie avec une précision extrême chaque œuvre et détermine ses dimensions finales, sa localisation idéale et ses finitions détaillées.
Sur Iñigo ARREGI…Bertrand Courtaigne a écrit :
C’est à Arantzazu que commence la vie d’artiste d’Iñigo Arregi et une adolescence passée à l’ombre de la basilique moderniste basque dont le grand Oteiza fut l’inspirateur artistique.